Brisons la glace avec les cycles supérieurs
L’un des aspects les plus stimulants de la vie d’étudiant·e aux cycles supérieurs est la possibilité de participer à des activités connexes qui vous permettent de vous impliquer dans une large communauté universitaire.
Les activités connexes servent à partager votre pratique et vos projets, à créer un réseau de contacts et à vous inscrire dans une communauté intellectuelle et universitaire. Les activités connexes sont fortement suggérées pour approfondir vos recherches et élargir vos champs d’intérêts, surtout si vous envisagez une carrière universitaire. Ces activités sont également utiles pour vous bâtir un curriculum vitae solide : celui-ci sera nécessaire lorsque vous appliquerez pour des bourses d’étude, des subventions ou un emploi. Un large éventail de possibilités s’offre à tou·tes les étudiant·es nouvellement admis·es à la maîtrise en études littéraires.
9.1 L’Association étudiante des cycles supérieurs en études Littéraires (AECSEL) :
L’AECSEL est votre association étudiante. Sa principale mission est de faire la promotion des droits et intérêts des étudiant·es des cycles supérieurs en études littéraires. Elle travaille aussi à maintenir et à développer des liens de solidarité au sein de la communauté étudiante par le biais d’activités (brunchs, partys, soirées de poésie, etc.) et d’assemblées générales portant sur les enjeux étudiants.
Elle favorise par ailleurs l’ouverture sur le monde de la recherche en études littéraires, et ce, de deux façons. D’une part, elle organise chaque année une journée d’étude permettant aux étudiant·es de participer à un premier événement scientifique dans une ambiance conviviale et formatrice. D’autre part, l’AECSEL a un programme de subvention pour aider les jeunes chercheur·euses à mener à bien leurs projets (généralement, un montant total de 1750 $ par session en automne comme en hiver est réparti entre les étudiant·es, groupes et projets collectifs qui demandent du financement).
Si vous souhaitez vous impliquer au sein de la communauté étudiante, vous pouvez vous présenter pour occuper l’un des postes du comité exécutif lors de l’assemblée générale de la session d’automne (dont la date est communiquée via votre messagerie universitaire : restez à l’affût!). Ces postes sont les suivants : président·e, secrétaire, responsable à la trésorerie, responsable aux affaires internes, chargé·e de projet, responsable aux communications.
L’assemblée générale de la session d’automne est également le moment où se forme le comité d’organisation de la journée d’étude de l’AECSEL. La participation à ce comité est une expérience enrichissante, puisqu’elle vous permettra de vous familiariser avec les diverses étapes de l’organisation d’un événement scientifique. Sous la supervision du ou de la chargé·e de projet de l’AECSEL, le comité en choisit le sujet, élabore l’appel à communications, évalue les propositions reçues et veille au bon déroulement de la journée d’étude.
Vous pouvez vous renseigner sur les divers projets et évènements organisés par l’association au cours de l’année universitaire sur son site internet ou sur ses page et profil Facebook.Courriel : aecsel.uqam@gmail.com.
9.2 Les laboratoires, centres et instituts de recherche (Figura, CRILCQ, IREF, CRIST, GRHS, etc.)
Lorsque vous êtes dirigé·e par un·e professeur·e membre d’un laboratoire de recherche, vous devenez automatiquement éligible pour être membre de son laboratoire. Cette relation avec les laboratoires est très avantageuse pour les jeunes chercheur·ses puisque ces organismes mettent de nombreuses ressources à la disposition des étudiant·es. Les laboratoires de recherche organisent régulièrement des ateliers, des conférences, ainsi que toutes sortes d’événements scientifiques; ils sont souvent affiliés à des plateformes de diffusion des connaissances, en plus d’offrir de nombreuses bourses et subventions aux étudiant·es. N’hésitez pas à vous informer des diverses activités offertes par ces laboratoires sur leur site internet ou encore sur leur page Facebook, que vous en soyez membre ou non : certaines activités (notamment, les ateliers de formation, les ateliers d’aide à la demande de bourses, les conférences, etc.) sont offertes à tou·tes!
Centre de recherche sur le texte et l’imaginaire Figura :
Fondé en 1999 au département d’études littéraires de l’UQÀM, Figura, le Centre de recherche sur le texte et l’imaginaire, réunit des chercheur·ses et des équipes de plusieurs universités, issu·es de disciplines diverses (études littéraires et cinématographiques, arts visuels, histoire de l’art, traduction, sociologie, etc.) En plus du site de l’UQÀM, Figura a des antennes à l’Université Concordia, à l’UQAC et à l’Université de Montréal, de même qu’un laboratoire de recherche, le NT2 : nouvelles technologies, nouvelles textualités, qui entend promouvoir l’étude, la lecture, la création et l’archivage des nouvelles formes de textes et d’œuvres hypermédiatiques.
Consultez leur site internet ou leur page Facebook pour de plus amples informations.
*Figura a aussi un comité étudiant, auquel vous pouvez adhérer lorsque vous êtes membre de Figura (pour cela, il suffit de contacter le ou la coordonnateur·rice du centre au début de la session d’automne pour manifester votre intérêt).
Centre de Recherche Interuniversitaire sur la Littérature et la Culture Québécoises (CRILCQ) :
Les chercheur·euses du CRILCQ se consacrent autant à l’analyse des œuvres qu’à l’interprétation historique des pratiques et des corpus littéraires et culturels québécois dans une perspective qui met en rapport les différents domaines et disciplines abordés. Ces recherches reflètent la vie littéraire et culturelle québécoise dans toute sa diversité : du geste créateur à l'enseignement et à la critique, en passant par les formes elles-mêmes, des plus anciennes aux plus récentes. Afin de réaliser ce programme scientifique, le CRILCQ s’est doté de trois axes de recherche structurants. Ces orientations regroupent : les travaux de nature historique (axe 1), les études portant sur les interactions culturelles (axe 2) et les analyses qui s’intéressent à la forme des œuvres (axe 3). Décloisonnées, ces grandes orientations scientifiques permettent aux chercheur·euses de participer, à différents degrés, à plus d’un axe, d'intervenir sur des problématiques autres et de profiter du savoir constitué au sein du regroupement.
Si le CRILCQ trouve ses bases principales à l’Université Laval, à l’Université de Montréal et à l’UQÀM, il regroupe également des chercheur·euses de l’UQTR, de l’UQAR, de l’Université de Sherbrooke, de l'UQAC ainsi que du Collège royal militaire (Saint-Jean), du Cégep Édouard-Montpetit et du Cégep de l'Outaouais.
Consultez leur site internet ou leur page Facebook pour de plus amples informations.
Centre de Recherche Interuniversitaire en Sociocritique des Textes (CRIST) :
La sociocritique n’est ni une discipline ni une théorie. Elle n’est pas non plus une sociologie, encore moins une méthode. Elle est une perspective. À ce titre, elle a pour principe fondateur une proposition heuristique générale de laquelle peuvent dériver de nombreuses problématiques individuellement cohérentes et mutuellement compatibles. Les chercheur·euses du CRIST tiennent que la littérature participe de plein droit et directement à la semiosis sociale et, par cette médiation, à l’expérience humaine du monde. L’abolition heuristique de la frontière entre texte et hors-texte les conduit logiquement à s’intéresser aussi aux travaux qui, brouillant les divisions établies entre le littéraire et le cognitif, tendent à penser le texte comme un outil de connaissance de l’histoire ou de la société.
Consultez le site officiel du CRIST pour de plus amples informations.
Groupe de Recherche en Histoire des Sociabilités (GRHS) :
Les chercheur·euses du Groupe de recherche en histoire des sociabilités étudient l’évolution des formes et des pratiques de la sociabilité depuis les crises sociales, religieuses et politiques de la seconde moitié du XVe siècle jusqu’à l’ère des révolutions. Ce groupe est affilié au département d’histoire de l’UQÀM, mais il a été co-fondé par Lucie Desjardins, professeure au département d’études littéraires. Le GRHS, qui réunit des chercheur·euses de différentes universités québécoises et d’ailleurs, entend constituer un foyer important et dynamique d’échanges et de réflexions sur les discours, les représentations et les pratiques de la sociabilité à l’époque moderne. Le GRHS est le pôle UQÀM du CIREM 16-18, soit le Centre Interuniversitaire de Recherche sur la première modernité XVIe-XVIIIe siècle (UQÀM, UQAR, UQTR, Université Laval).
Consultez leur site internet ou leur page Facebook pour de plus amples informations.
9.3 Diffusion des connaissances (publier, communiquer)
Aux cycles supérieurs, vous serez peut-être appelé·e à vous impliquer dans le monde de la recherche par la diffusion des connaissances que vous aurez acquises au fil de vos études. Pour ce faire, deux options s’offrent à vous : vous pourrez, d’une part, présenter une communication (soit une présentation portant sur des enjeux précis de vos travaux de recherche) lors d’événements scientifiques divers (colloques, table-rondes, conférences, etc.) ou encore publier dans des revues savantes, blogs et autres plateformes de diffusion. Il s’agit presque toujours (sauf dans le cas de blogs sans revue par les pairs) d’activités nécessitant de postuler auprès d’un comité de sélection en leur soumettant une proposition de contribution. Les exigences (nombre de mots ou de signes maximal, normes bibliographiques, etc.) vous seront transmises par les comités organisateurs.
Notez que votre C.V. universitaire sera grandement enrichi par ce genre d’implication (qui ont un large impact sur les demandes de bourses, notamment).
Vous trouverez de plus amples informations sur les publications et communications scientifiques dans les notes de la conférence « Publier et communiquer. Quoi, comment, pourquoi » donnée par Sébastien Roldan lors de la Boîte à outils du 3 décembre 2018 offerte par Figura.
Où trouver les appels à contributions (offres pour publier et communiquer)?
Fabula
Fabula est une association de chercheur·euses s'intéressant à l'articulation entre la théorie et l’histoire littéraire. Le site Fabula vise à recenser des ressources destinées aux chercheur·euses du large domaine des études littéraires. Le site Fabula est mis à la disposition de tous les chercheur·euses de langue française, quel que soit leur champ de recherche.
Conseil : Fabula est LE site par excellence où trouver les appels à communication et à publication. Consultez régulièrement les offres qui y sont publiées (en surveillant les universités d’attache [qui se trouvent souvent à l’étranger] et les dates limites des appels).
Outre le site de Fabula, vous trouverez des appels sur les sites suivants :
- MLA
- Calenda
- Infolettres, sites internet et pages Facebook des laboratoires de recherche (Figura, CRIST, CRILCQ, LENHAQ, AHA)
- Infolettres de vos centres d’intérêt (Association des amis d’Émile Zola, d’Alphonse Daudet, Socius, SE17, etc.)
- Site web des revues savantes dans votre domaine (les revues débordent rarement de propositions)
9.3.1 Publier
Pour publier un article dans une revue ou un blog, vous devrez d’abord répondre à un « appel à contribution ». Cela signifie souvent que vous devrez rédiger une brève proposition contenant le sujet de votre analyse, votre approche méthodologique et un bref plan de votre article, en plus d’une brève biobibliographie (mentionnant votre institution d’attache, le nom de votre directeur·trice, le sujet de vos recherches et vos réalisations [s’il y a lieu : publications, communications, bourses ; dans l’idéal, en lien avec le sujet de votre proposition]). Notez que les critères des appels divergent souvent d’une revue à l’autre : assurez-vous de respecter le nombre de mots ou de signes prescrits, tout en ciblant de façon claire et concise votre proposition.
Il existe plusieurs revues en études littéraires, sous format papier ou en ligne. Même si toutes les revues ne signalent pas explicitement leur intérêt vis-à-vis des propositions de textes en recherche-création, la plupart d’entre elles sont ouvertes à en recevoir. Par exemple, la revue Postures, qui se concentrait auparavant sur des textes de recherche uniquement, s’intéresse de plus en plus aux textes de recherche-création. Toutefois, il existe des revues uniquement dédiées à la recherche ou à la création.
Revues et blogues (recherche et recherche-création)
Postures
Postures est la revue en ligne à comité de pairs des étudiant·es du département d’études littéraires de l’UQÀM. Créée en 1996 dans le but d’offrir un espace de publication scientifique aux étudiant·es, la revue a également comme mandat la promotion et la diffusion des textes qui lui sont soumis.
Fonctionne par appels à contribution.
Captures
Captures est une revue en ligne à comité de pairs (les textes y sont évalués par des chercheur·euses, des expert·es et des professeur·es) dédiée à la publication de travaux consacrés à l’analyse de problématiques liées aux figures, théories et pratiques de l’imaginaire, sans limitations territoriales ou nationales. Captures publie des articles à la croisée des études littéraires et cinématographiques, des sciences humaines, de l’histoire de l’art et des arts visuels et médiatiques. Il s’agit d’une revue francophone qui accueille également des publications écrites en anglais.
La revue fonctionne par appel ou par invitation. La section qui regroupe les textes en recherche-création se nomme Contrepoint.
Pop-en-stock (culture pop)
Hybride, réflexive et changeante, la culture populaire contemporaine évolue à une vitesse difficile à appréhender avec les moyens de l’édition traditionnelle. Pop-en-stock, une revue en ligne savante nouveau genre, est conçue pour optimiser l’observation de la culture populaire en temps réel en mettant à profit les avantages du numérique. Quoiqu’il s’agisse d’une revue plus centrée sur la recherche, Pop-en-stock n’est cependant pas fermée aux textes de recherche-création.
bleuOrange (littérature hypermédiatique)
bleuOrange, revue de littérature hypermédiatique, publie depuis 2008 des œuvres hypermédiatiques originales en français et propose, en traduction, des œuvres marquantes. Par littérature hypermédiatique, on entend des œuvres ayant un contenu littéraire et faisant usage des technologies numériques. Ce sont des œuvres qui combinent des matériaux textuels et multimédias (sons, images, vidéos, etc.), des hypertextes, des textes générés par ordinateur, des fictions interactives, etc.
Revues et blogues en recherche-création
QUARTIER F
Quartier F est une nouvelle plateforme en ligne qui s’intéresse à la méthode de recherche-création et à la fabrication de formes de fiction. Qui dit nouvelle plateforme dit ouverture pour de nouvelles initiatives! En plus des trois types de projets dûment identifiés sur le site (Publications, qui sont souvent des textes provenant d’appels; Carnets, qui est une sorte de blog à publications récurrentes sous invitation; Cahier, qui regroupe des publications par thème à la suite d’activités publiques), Quartier F est ouvert aux autres types de propositions en tout temps.
CHERCHEZ-CRÉEZ
Cherchez-créez est une ressource sur la recherche-création : citations, œuvres, ouvrages, mémoires et thèses de création déposés et acceptés, projets subventionnés, etc.
HOCHELAGA IMAGINAIRE
« Hochelaga Imaginaire » est un atelier de géopoétique portant sur le quartier Hochelaga-Maisonneuve.
OPUSCULES
Opuscules est une plateforme d’information en ligne prenant le pouls de ce qui se passe en littérature et création au Québec : captations de soirées de lecture de textes, événements à venir, nouvelles parutions, tables rondes, revues de presse, etc.
RÉCIT NOMADE
« Récit Nomade » est un projet de recherche-création portant sur les liens entre l’expérience du voyage et celle de la création.
VOIX D’ICI
« Voix d’ici » est un répertoire d’enregistrements de poésie écrite et récitée par des auteur·rices québécois·es, qu’iels soient émergent·es ou renommé·es. La mission fondamentale du site est de diffuser et de promouvoir la poésie québécoise sous sa forme orale. Le projet n’est cependant plus actif pour le moment.
Main Blanche
Revue de création par et pour les étudiant·es. Fonctionne par appels à projets.
Lapsus
Revue de création par et pour les étudiant·es. Fonctionne par appels à projets.
Saturne
Revue de création fondée par une ancienne étudiante de l’UQÀM. Fonctionne par appels à projets.
Le Crachoir de Flaubert
Première revue de recherche-création au Québec, fondée à l’Université Laval, en ligne et ouverte aux étudiant·es de toutes les universités. Fonctionne par appels à projets.
L’Artichaut
Revue de création littéraire qui permet aux jeunes auteur·ices de publier leurs textes de tous genres sur support papier. Le volet en ligne partage des critiques de tout genre et sont toujours ouverts à de nouveau·elles collaborateur·rices.
9.3.2 Communiquer
Comme les revues savantes, les journées d’études et les colloques fonctionnent par appels à contribution, qu’on appelle dans ce cas « appels à communication ». Pour y participer, vous devrez souvent rédiger une brève proposition contenant le sujet de votre communication, votre corpus d’étude, votre approche méthodologique et un bref plan de votre exposé, en plus d’une brève biobibliographie (mentionnant votre institution d’attache, le nom de votre directeur·rice, le sujet de vos recherches et vos réalisations [s’il y a lieu]). Notez que les critères des appels à communication divergent souvent d’un comité à l’autre : assurez-vous de respecter le nombre de mots ou de signes prescrits, tout en ciblant de façon claire et concise votre proposition.
Les journées d’étude
Une journée d’étude, tel que son nom l’indique, se tient habituellement sur une seule journée et porte sur une thématique ou un enjeu spécifique. Les chercheur·euses y présentent une communication (soit un exposé oral de 15 à 25 minutes) portant sur des sujets liés à la thématique ou à l’enjeu de la journée, qui est ensuite suivie d’une période de questions. Habituellement, une journée d’étude présente une dizaine de communications au maximum.
Conseil : Certains regroupements étudiants (AECSEL, CIEL, comités étudiants, etc.) organisent des journées d’étude ou colloques d’une journée destinés à encourager la diffusion des connaissances PAR et POUR les étudiant·es des cycles supérieurs : n’hésitez pas à présenter une proposition de communication lorsque vous voyez passer de tels appels! Vous pouvez toujours présenter des éléments de votre mémoire à venir, ou encore, présenter des extraits d’analyse tirés de vos meilleurs travaux du baccalauréat, en vous assurant de respecter la thématique donnée. Il s’agit d’une première expérience très enrichissante.
Les colloques
Un colloque se tient habituellement sur une ou deux journées. Son fonctionnement est le même que celui d’une journée d’étude, à la différence de sa durée, qui permet un plus grand nombre de communications. Notez que les colloques étudiants sont une excellente occasion de tenter une première communication, dès votre première année de maîtrise : si vous sentez que votre proposition cadre parfaitement avec le propos du colloque, n’hésitez pas à présenter votre proposition au comité de sélection! Toutefois, il faut savoir que les colloques qui ne se présentent pas comme « étudiants » ont souvent des critères de sélection plus stricts (puisqu’ils sont ouverts à la fois aux étudiant·es, aux chercheur·euses diplômé·es, aux professeur·es et aux spécialistes) : ne soyez pas démoralisé·e par un refus de la part des comités organisateurs, cela arrive même aux chercheur·euses les plus aguerri·es!
Conseil : Si vous croyez avoir une bonne proposition à présenter, demandez à vos collègues du doctorat, ou même à vos professeur·es de la relire pour qu’iels vous donnent leurs commentaires : comme iels ont souvent plus d’expérience avec ce genre d’appel, iels pourront vous guider dans la rédaction de votre proposition. Il s’agit souvent de changer quelques phrases pour que votre proposition gagne en clarté et en concision et qu’elle soit retenue par les comités de sélection!
Notez également que même si tous les colloques en études littéraires n’affichent pas leur intérêt vis-à-vis des propositions de communication en recherche-création, la plupart des comités organisateurs sont ouverts à en recevoir. N’hésitez pas à écrire aux groupes qui organisent ces activités pour leur poser davantage de questions. Surtout, n’hésitez pas à organiser de tels colloques, journées d’étude ou ateliers de recherche-création si le cœur vous en dit!
Les speed-colloques
Le speed-colloque est une formule (typiquement uqamienne) très amusante pour faire une première communication. Il se présente comme le format réduit du colloque traditionnel : vous devez présenter une hypothèse de recherche, ou une brève analyse, en cinq à dix minutes. Ce genre de colloque nécessite ainsi une moins grande préparation, compte tenu du temps réduit accordé à chaque proposition, et permet d’exposer à un public diversifié des pistes de recherche pour d’éventuels travaux. Profitez-en pour récolter des commentaires sur vos hypothèses de recherche!
Autres types d’activités de communication
Il existe également d’autres formes d’activités de communication, bien qu’elles soient plus souvent réservées aux chercheur·euses aguerri·es. Notez les conférences, les tables-rondes, les ateliers, les séminaires, les cours donnés : quitte à ne pas y présenter de communication, vous pouvez toujours y assister pour approfondir vos connaissances littéraires! Ces événements peuvent être l’occasion de faire des rencontres mais aussi de vous « montrer » : vous faites maintenant partie d’une équipe de recherche, vous ne pouvez plus être un·e ermite. Montrez que vous existez et que vous êtes intéressé·e par la vie de la recherche.
9.3.3 Les groupes de recherche
Les groupes de recherche (différents de ceux qui sont inclus dans la scolarité de maîtrise) sont souvent des groupes de chercheur·euses rassemblé·es autour d’un projet de recherche initié par un·e professeur·e. Les groupes de recherche permettent de travailler à l’université et de vous familiariser avec la recherche universitaire. Les étudiant·es qui y participent sont souvent invités par un·e professeur·e qui est généralement leur directeur·rice de maîtrise.
9.4 Un livre à la fois (bénévolat)
« Un livre à la fois » est une activité d’implication sociale et culturelle susceptible d’intéresser ceux et celles qui souhaitent partager leur amour de la littérature avec des enfants du quartier Centre-Sud à Montréal. Fondée en septembre 2017, l’activité a impliqué jusqu’à ce jour une centaine d’étudiant·es du département d’études littéraires et plus de 150 élèves de l’École Champlain, une école primaire située à proximité de l’UQÀM et qui affiche depuis plusieurs années l’indice de « défavorisation » le plus élevé au Québec. Une fois par semaine, lors de séances d’une trentaine à une quarantaine de minutes, des groupes de trois ou quatre élèves du primaire sont jumelés à un·e lecteur·rice. Les étudiant·es impliqué·es doivent prévoir le temps nécessaire à la préparation de chaque rencontre (choix des albums jeunesse, lecture préalable, etc.) et se montrer assidu·es dans leur participation, au risque de décevoir les enfants qui leur sont confié·es lors de l’activité. Cependant, il s’agit d’une maigre contribution face au plaisir que peut apporter la lecture aux enfants. Depuis 2019, grâce à une collaboration avec des étudiant·es en enseignement des arts et en design graphique, les élèves de l’École Champlain sont aussi amené·es à devenir auteur·rices. et illustrateur·rices d’albums jeunesse. Les lecteur·rices animent des séances de création littéraire lors desquelles chaque classe qui participe au projet invente une histoire, qui est ensuite mise en image lors d’ateliers d’illustrations animés par des étudiant·es en enseignement des arts. Celles-ci sont par la suite mises en page par des étudiant·es en design graphique, imprimées et reliées sous forme d’albums, dont chaque élève se voit offrir deux exemplaires : un premier qu’il pourra conserver précieusement, un second qu’il pourra à son tour donner.
En plus de permettre aux étudiant·es de se familiariser avec la médiation culturelle et avec certains aspects du processus créatif et de l’univers matériel du livre, ce projet les amène à travailler en équipe et à créer des liens avec d’autre étudiant·es en arts. Il s’agit d’une excellente manière de demeurer en contact avec d’autres étudiant·es, surtout lors de la période de rédaction.
Pour en apprendre davantage sur le projet :
https://projet-unlivrealafois.uqam.ca/activites/
https://www.actualites.uqam.ca/2018/uqam-adopte-ecole-centre-sud
https://www.forcesavenir.qc.ca/video2020unlivrealafoisrdi.html
Pour plus d’informations, contactez Geneviève Lafrance (lafrance.genevieve@uqam.ca).
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